Un gîte à Saint Pierre sur Orthe

A Saint Pierre sur Orthe, voici une étape du Grand Chemin Montois désormais bien équipée pour recevoir les pèlerins. En effet, après de nombreuses années de travaux, un gîte vient d’être inauguré le 9 juillet 2021 et mis à la disposition des pèlerins au sein de l’Auditoire de Justice.

Vous pouvez vous y arrêter en toute sérénité. L’association de gestion de ce gîte se mettra en quatre pour répondre à vos attentes. Ainsi, vous pourrez soit vous contenter de l’hébergement, soit demander à ce que des courses alimentaires soient faites pour vous et livrées au gîte, soit dîner au gîte.

Pour ces services, l’association ne demande qu’une contribution dite donativo pour l’hébergement et modique pour le dîner.

Pour les contacter, appeler le 02 43 37 40 98 ou le 06 17 96 01 56 ou envoyer un courriel à l’adresse suivante apeo53160@gmail.com

En outre, si vous vous intéressez au Patrimoine, cliquez sur le lien ci-dessous pour connaître l’histoire originale de ce lieu d’accueil qui méritait bien un sauvetage.

Patrimoine de Saint Pierre sur Orthe

(PS : les coordonnées de ce lieu figurent bien sûr dans le tableau des hébergements du chemin que vos trouverez sur ce site.)

Assemblée générale ordinaire 2021

Elle se tiendra le samedi 20 mars 2021 à partir de 14 heures 30 en visio-conférence (zoom).

Les adhérents à jour de leur cotisation 2020 recevront une convocation avec l’ordre du jour de cette réunion. Ils recevront ultérieurement le lien pour se connecter.

Toute personne non adhérente intéressée pourra y participer en tant qu’observateur. Il lui suffira de solliciter par le biais de la boîte contact de l’association la communication du lien permettant de se connecter.

Il est rappelé que seuls les membres à jour de leur cotisation peuvent voter.

Sortie de la St Jacques 2020

Ce samedi 25 juillet, vers 9 heures, nous nous sommes retrouvés une quinzaine au pied de l’Eglise de Moncé en Belin. Après une visite guidée de cet édifice, qui mérite bien qu’on s’y arrête, sous la houlette de Gilbert, nous avons parcouru une dizaine de kilomètres d’un parcours bien agréable. Ce parcours emprunte pour partie le chemin qui conduit à Tours.

Nous avons ainsi fait une halte à la Croix des Vaux (photo ci-dessous).

La randonnée se terminait à la chapelle Notre Dame des bois où, là aussi, nous avons eu droit à une visite guidée. La sortie s’est terminée par le traditionnel pot de l’amitié et le pique nique pris au grand air dans le total respect des règles sanitaires en vigueur. Merci à tous pour cette excellente sortie.

Remise de la « Médaille Castelao » au représentant des associations jacquaires

La « Médaille Castelao » a été remise au représentant des associations jacquaires (président de la FEAACS) par le Président de la Xunta de Galicia, Mr Alberto Nuñez Feijoo. Il s’agit de la reconnaissance officielle, par le gouvernement de Galice (Xunta de Galicia), du travail accompli par les associations jacquaires mondiales. Celles-ci étaient représentées par le président de la fédération espagnole (FEAACS) Luis Gutierrez Perrino.

La fédération espagnole (FEAACS) et la fédération française (FFACC) ont signé un accord de jumelage en novembre 2018.

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez prendre connaissance de la lettre envoyée par le Président de la Galice à chaque association que nous venons de recevoir.

Sortie virtuelle du 6 avril 2020

Voici le compte rendu par un de nos adhérents de la sortie que nous aurions dû faire ce 6 avril pour fêter l’arrivée du printemps

Randonnée annuelle des Amis de Compostelle 72

6 avril 2020

Ce matin, je me lève, décidé. L’idée d’une petite balade dans la campagne, en compagnie de quelques amis, me revigore, d’autant que le weekend a été des plus printaniers. La météo annonce bien quelques averses, mais nous ne sommes pas des poules mouillées. On en a vu d’autres…

Avec Madeleine, nous passons prendre Henri et Ginette et direction La Chapelle Saint Fray.

Le lieu de rendez-vous est le parking du stade. Quelques voitures sont déjà alignées quand nous arrivons. Patrice m’indique où je dois me stationner. Le gendarme en retraite a repris du service…

Jacques, Paul, Pierre sont là, le sac léger sur le dos. J’embrasse des femmes, certaines que je connais depuis longtemps, d’autres que je découvre…

Il est neuf heures quinze quand Gilbert donne le signal du départ. Nous démarrons par un chemin empierré, carrossable en légère pente. Pour s’échauffer, c’est parfait. Les discussions vont bon train. Mais rapidement, nous nous engageons dans un sentier dessiné entre deux champs. Il nous faut marcher à la queue leu leu… Maintenant nous empruntons un chemin caché par une haie de part et d’autre.

Derrière moi, tout à coup, on entend la voix aigüe de Chantal : «Mon K.Way, je l’ai laissé dans la voiture ! ». Max qui connait le coin, lui dit de ne pas faire demi-tour, mais d’attendre que l’on soit dans le bourg. Elle gagnera son temps et … le nôtre !

Nous voici dans la rue principale de la commune, Gilbert ralentit le pas pour attendre Chantal. On prend un chemin à droite entre deux maisons. La pente est raide. Heureusement, le terrain est sec, sinon, il y en aurait bien un ou une qui se serait cru au ski !

Gilbert nous explique que nous sommes dans la partie la moins agréable de la ballade. Presque un kilomètre d’asphalte et voilà la pluie qui s’invite. Bien que Madame la Présidente insiste pour que nous marchions les uns derrière les autres, on continue les discussions, on s’arrête pour enfiler le vêtement de pluie. Bref ! Nous nous comportons comme nos petits enfants lors de la sortie de la maternelle…

« La montée est rude. Chacun a son rythme. On s’attendra tous à la sortie du boyau. C’est la partie la plus difficile de la journée » nous prévient Gilbert quand nous entrons dans un sentier creusé entre deux champs et bordé de buissons denses. L’avantage, car je fais partie des optimistes pour lesquels le verre est toujours à moitié plein. L’avantage, disais-je, est que le toit formé par la végétation nous protège (un peu !) de la pluie. Le sol est creusé de rigoles formées par l’eau qui doit dévalée dans cette pente raide. C’est vrai que la grimpette demande un effort, mais comme le disait mon grand-père : « C’est dans l’adversité que l’on se réalise ! ».

Un peu essoufflé, j’arrive au sommet et débouche sur deux trois maisons habitées, longe un chemin bien empierré. Chacun y va de son commentaire : « J’espère que ce n’est pas comme ça pendant dix kilomètres… », « Il est raide ! », « Gilbert, tu en as beaucoup d’autres comme ça ? », « Tu veux nous tuer ou quoi ? », « Moi, je trouve que c’est un bon entraînement. En juin, je serai dans l’Aubrac… » et d’autres commentaires fusent que je n’entends pas…

La pluie cesse. Devant moi, une femme, trop maquillée, mais encore bien désirable, qui apparemment ne s’habille pas chez Decathlon, s’exclame : « Mais ce sont les voitures là sur la droite, je crois que je vais m’arrêter là ! ». Aussitôt, plusieurs voix s’insurgent. Celui qui semble être son mari lui intime l’ordre de continuer. J’apprendrai plus tard que c’est un ancien officier !

Le chemin nous amène jusqu’à un sentier qui s’enfonce dans une forêt. La pente est douce, le chemin légèrement sablonneux. Là, on croise un gars avec un chariot derrière lui. Il nous dit s’entrainer pour aller à Compostelle. On rit sous cape, quand on voit le volume de son chargement, mais on apprend qu’il fera du camping en France. Je lui souhaite bien du courage à tirer un poids aussi lourd.

Sur notre droite, la parcelle a été largement éclaircie. Seuls des pins, pourtant arrivés à maturité se dressent dans ce « no mans land ». On réalise que certains futs sont tombés, déracinés par l’une des tempêtes de l’hiver. Gilbert propose une pause.

Bientôt des groupes se forment, chacun veut profiter du siège qu’offrent ces billes de bois couchées au sol. Alors, on sort des thermos remplies d’un café chaud. Des tranches de gâteaux, maison ou pas, circulent. Bien sûr, ma Madeleine y est allée de son cake aux pépites de chocolat qu’elle offre à qui en veut, tout en commentant la cuisson.

Madame la Présidente en profite pour nous remercier de notre présence et nous rappelle les prochaines dates…

Hélas, une nouvelle averse vient écourtée ce moment de partage. Nous avançons sur un chemin parallèle à une route, les coupes rendent la progression difficile, des branchages cachent en partie le chemin. Et ce qui devait arriver arriva : Marc qui lorsqu’il randonne passe plus de temps à consulter son téléphone qu’à admirer la nature, s’étale. Heureusement plus de peur que de mal ! Nous savons qu’au moins pendant une demi-heure nous n’allons pas entendre : « Nous partons vers l’ouest, on retourne vers le nord, nous avons parcouru trois kilomètre quatre cents vingt-huit », et autres précisions dont on se fiche…

Au bout de deux-trois cents mètres, nous descendons par un sentier large et droit à travers une autre partie de la forêt. La pluie fait place à un soleil que nous apercevons dans les frondaisons. Là beaucoup de châtaigniers. Sur notre gauche, une pancarte tous les cent mètres nous indiquent que la parcelle est privée. On perd quelques femmes qui s’enfoncent dans les fourrés le temps de …

Maintenant, le sentier serpente. Des « sportifs » sont partis en éclaireur. On entend Gilbert crier : « Vous vous êtes trompés ! C’est par la gauche ! » Effectivement, un peu plus loin, on s’embarque sur un sentier quasi caché par la végétation et certainement peu emprunté. Il s’élargit au fur et à mesure de la progression. Il se termine sur une route asphaltée. On attend les retardataires. On se compte. Nous sommes tous là.

La route grimpe pendant deux cents mètres et nous tournons à gauche. Le chemin longe un élevage de chevaux. Derrière moi, une femme pleure ses jeunes années, du temps où elle pratiquait l’équitation… Il y a déjà un moment que Madeleine et Ginette ont retrouvé leurs copines. Moi je marche de concert avec Paul et Pierre.

Nous contournons une vaste prairie dans laquelle paissent quelques chevaux. Le chemin se rétrécit et il nous faut à nouveau marcher les uns derrière les autres. Nous sommes de nouveaux à l’orée d’une forêt privée. Les affuts des chasseurs amènent des commentaires : « Ça devrait être interdit ! » affirme Marie, « Chacun a le droit de faire ce qu’il veut ! » lui répond Jacques. Je sens que la conversation va s’envenimer. Des narcisses en fleur sur le bord du sentier apportent un dérivatif.

Nous traversons à nouveau une route et nous prenons le chemin sur la gauche et avançons maintenant dans une pinède. Face à nous un groupe de cinq, six personnes qui pratiquent la marche nordique. On se salue. Pierre qui n’est pas à une blague près, demande : « On est bien sur la route de Rennes ? ».

A un carrefour de chemins, une pancarte nous invite à descendre dans un chemin creux en direction de Sainte Sabine. Gilbert nous indique la direction opposée. Le chemin devient difficile. Les pluies de l’hiver ont rempli les ornières et l’eau boueuse est toujours présente ! Gilbert s’engage à gauche sur un sentier qui surplombe le chemin et qui doit être utilisé tout l’hiver. Bien évidemment notre guide se fait chahuter : « Tu as prévu un bain de boue ? » …

Le chemin descend doucement. Je fais remarquer : « Si on descend, il va falloir remonter à un moment ou un autre ! ». A droite un sentier, mais Gilbert l’ignore. Un autre sentier avec un balisage bleu et jaune. Les éclaireurs veulent s’y engouffrer. Notre guide les en dissuade. « C’est le prochain ! » affirme-t-il.

Eh oui, nous sommes encore descendus un peu plus, la remontée sur le chemin de droite n’en est qu’un peu plus difficile. L’arrière garde peine. Il est temps d’effectuer une nouvelle pause. Un tronc couché nous en offre l’occasion, les plus épuisés s’y assoient.

Là plus de café, mais des barres de céréales, des fruits sont sortent des sacs. Chacun expose les avantages de sa nourriture. Le Bio des fruits a les faveurs de certains, d’autres privilégient les aliments énergétiques.

Gilbert rassure les plus fatigués. Il nous reste moins de quatre kilomètres faciles pour regagner le parking.

En effet, le chemin s’aplanit. On arrive à un croisement. Nous redescendons le bout de route asphaltée grimpée tout à l’heure. Nous reprenons le chemin qui, cette fois, va en rétrécissant. Notre guide est à nouveau l’objet d’attaques : « Tu as décidé de nous faire faire le chemin à l’envers ! ».

Au bout, le sentier sur lequel s’étaient engagés par erreur « nos éclaireurs ». Une courte montée, un virage à droite et nous apercevons le stade.

Sur le parking, des tables de pique-nique nous offrent un luxe inespéré le temps d’un déjeuner « sorti du sac », mais aussi, on débouche les bouteilles « sorties de la voiture ». Un soleil franc réchauffe nos corps endoloris et rend ce moment de convivialité encore plus agréable.

Il est temps de se quitter. Certains se lancent des invitations pour des randonnées, des anniversaires et autres réunions conviviales.

Madame la Présidente rappelle les dates des prochaines manifestations et invite les membres du bureau à se retrouver au Pôle Coluche. Et surtout remercie Gilbert pour cette sortie sympathique et bien organisée.

D. Raluos

La credencial

Chemins de Saint-Jacques : naissance d’une « credencial » commune

Autrefois, le pèlerin désirant se rendre en un sanctuaire lointain demandait une lettre de recommandation au curé de sa paroisse. Cette lettre attestait son état de pèlerin recommandable à ceux qui pouvaient lui offrir l’hospitalité. Elle lui servait aussi de laisser-passer auprès des autorités civiles, militaires et ecclésiastiques rencontrées sur sa route.

Jusqu’à aujourd’hui, deux types d’accréditation ont existé :

  • La « créanciale », document délivré en mains propres par un représentant de l’Église catholique à toute personne effectuant une démarche personnelle en s’engageant sur le chemin de pèlerinage et dont les évêques de Rodez et du Puy sont à l’origine.
  • La « credencial » (avec des variantes d’orthographes), document délivré par les associations laïques, jacquaires, offices de tourisme, et dont la Société Française a été à l’origine.

L’Assemblée Plénière des évêques à Lourdes, en novembre 2019, a constitué le cadre de la signature de la « Credencial commune » entre Mgr Aillet, représentant l’Eglise de France, et Annie Cardinet, présidente de la Fédération Française des Associations des Chemins de Compostelle.

Le nouveau modèle devrait être disponible vers la fin du premier semestre 2020 Les anciens modèles restent bien sûr valides.

Lutte contre le coronavirus 19

Lutte contre la pandémie « Coronavirus 19 »

Le Mans, le 13 mars 2020 (mise à jour le 21 avril 2020)

Pour répondre aux consignes gouvernementales en matière de lutte contre la propagation du coronavirus 19, Compostelle 72 a décidé de suspendre toutes ses activités « jusqu’à nouvel ordre ».

A ce titre, les rassemblements prévus et qui dépendent de notre volonté, à savoir :

  1. les permanences du Pré jusqu’à nouvel ordre,
  2. la réunion publique du 20 mars 2020,
  3. la sortie du 6 avril 2020
  4. la sortie annuelle du 20 juin 2020

sont supprimées.

Par ailleurs, on vient d’informer l’association de l’annulation de la manifestation « Mans’art des 25 et 26 avril prochains.

Enfin, la Fédération Espagnole des Chemins de Saint Jacques de Compostelle recommande de différer son départ sur le chemin. Je vous invite à lire la lettre du 20 avril 2020 ci-dessous.

L’association vous apportera des informations complémentaires au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

Elisabeth Morice

Présidente

Statistiques 2019 de l’Office des Pèlerins

février 2020

L’Office d’accueil des pèlerins de la cathédrale de Santiago vient de publier les statistiques relatives à l’année 2019.

Que faut-il en retenir ?

Pendant toute l’année 2019, 347 578 pèlerins se sont présentés à l’Office d’accueil, dont 51% de femmes et 49% d’hommes.

94% de ces pèlerins sont arrivés à pied, presque 6% en vélo.

Dans les motivations déclarées, on note que :

. 40% l’on fait à titre religieux

. 49% l’on fait à titre religieux et autres motifs

. 11% l’on fait pour d’autres motifs

Le pèlerinage reste une préoccupation de « jeunes » – 55% dans la tranche 30-60 ans, 27% pour les moins de trente ans et 18% seulement pour les plus de 60 ans.

Les Français ne représentent plus que 2,66% des arrivées ; nous sommes devancés par les espagnols (42%), les italiens (8%), les allemands (7,5%), les américains (6%) et les portugais (5%).

Le Camino Frances reste la voie royale avec presque 55% des pèlerins ; le chemin portugais représente quant à lui 21% des pèlerins et le Norte un peu plus de 5%.

Le point de départ le plus fréquent est Sarria avec presque 28% des départs, suivi de Saint Jean Pied de Port avec 9,6% des départs.

En ce qui concerne les catégories socio-professionnelles déclarées, les employés sont les plus nombreux avec près de 24%. Les retraités représentent 13% des pèlerins.

Références : https://oficinadelperegrino.com/en/statistics/

17 février 2020

Assemblée Générale

Aux adhérents pour l’année 2019, aux anciens adhérents, aux futurs adhérents,

Nous vous rappelons que notre Assemblée Générale se tiendra le samedi 25 janvier 2020 à partir de 9h30.

Elle se tiendra au Bistrot du Boucher situé 447 avenue Georges Durand au Mans. (cf plans ci-dessous)

La matinée sera consacrée à l’assemblée générale elle-même. Il est rappelé que seuls ceux qui sont à jour de leur cotisation 2019 ont le droit de vote lors de cette assemblée.

La journée se poursuivra par un déjeuner pris sur place puis, l’après midi, par la projection d’un film.

Chaque adhérent à jour recevra une invitation individuelle reprenant l’ensemble des informations. Si vous ne pouvez être présent à l’AG du matin, merci de renvoyer votre pouvoir, et vous pouvez nous rejoindre pour le repas et le film.